Un Tramway nommé désir

Théâtre de L’Anagramme, Lyon 1er
Du 4 avril au 17 Mai 2008

Mise en scène : Arlette Rachel AZRAN

Avec :
Véronique Jacquemin (Blanche)
Wendy Martinez (Stella)
Emmanuel Hubert Courtieu (Stanley)
Etienne Perrier (Mitch)
Mathilde Nossit (Eunice)
Vincent David (Steve)
Thierry Carrillo (le médecin et le quêteur)
Agnès Faye (la femme voilée et l’infirmière)

Lumière : Jérémy Gonnard
Ingénierie sonore : Gégé Millet

Un tramway nommé désir se déroule dans la moiteur estivale du quartier du Vieux Carré à la Nouvelle Orléans.

Là vivent modestement Stella et Stanley Kowalski, un polonais prolétaire pour lequel Stella a abandonné la plantation familiale, et du même coup son rang aristocratique. Entre Stella et Stan, beaucoup de désir, qui arrange sur l’oreiller leurs malentendus et les débordements du mari, joueur et violent..


De ce tramway nommé Désir, débarque un jour Blanche Du Bois, pour chercher refuge chez sa sœur Stella, qu’elle n’a pas vu depuis des années. Contrairement à sa cadette, Blanche est restée le plus longtemps possible à « Belle Rêve », la propriété familiale avant d’en perdre la dernière parcelle en hypothèque.

Vieille fille et ruinée, désormais chômeuse, elle camoufle son désarroi et sa fragilité sous des manières, des vêtements, et surtout des rêves de princesse.

Le besoin de Blanche de poétiser une réalité insupportable à ses yeux,

son attitude, en totale et violente opposition avec le réalisme de Stanley, son incapacité à trouver sa place sur terre, son espoir déçu de se marier avec Mitch et son sudisme désuet, la poussent à la dérive… Blanche s’évade dans « la folie », et finit hors du réel.