De L’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites

Mise en scène : Arlette Rachel Azran

Traduction et adaptation Française : Arlette Rachel Azran

Avec :
Julia Achilli,
Cécile Eudeline,
Judith Gaillard,
Valentine Pandelé,
Lisielle Tyrakowski

C’est l’histoire d’une famille totalement dysfonctionnelle composée d’une mère monoparentale névrosée et de ses deux filles. Celles-ci vivent isolées dans un ancien magasin de légumes, à l’abri de « l’humiliation du regard extérieur » L’endroit sert également de pension pour des vieillards séniles afin d’arrondir les fins de mois de la famille. 

Vivant dans l’ombre de sa mère et de sa sœur plus âgée, Tillie, petit génie, se réfugie dans les sciences afin de rendre son existence plus supportable. Elle s’intéresse particulièrement aux effets du Cobalt 60 sur les graines d’une variété de marguerites, projet qu’elle présente au concours de science de l’école. Bien entendu, cette volonté de sortir du cocon familial déplaît à sa mère, qui a toujours été considérée comme une folle excentrique par l’extérieur . Heureusement, Tillie peut compter sur sa sœur Ruty, fière d’elle et surtout heureuse que les gens à l’école ne se moquent plus d’elle…

Cette pièce met en relief  la détresse et la lassitude des femmes. Cette réalité de la condition humaine, dont les femmes sont parfois les seules à pouvoir en révéler la vérité, ce « féminisme » est une sorte d’humanisme, qui témoigne d’une acuité du regard que l’on retrouve souvent dans certaines pièces de Tennessee Williams comme « La Ménagerie de Verre ». 

Le texte nous parle surtout d’espoir, et de persévérance..